À propos
L'histoire du Pyrénéisme à Gavarnie doit beaucoup à la personnalité de Franz SCHRADER. Né à Bordeaux le 11 janvier 1844, voué à une carrière commerciale, Jean Daniel François dit Franz SCHRADER découvre avec passion les Pyrénées et consacre tous ses loisirs à leur étude au point d'acquérir de véritables compétences scientifiques en topographie et en cartographie. Il invente l'olographe qui lui permet de dresser la première carte du massif du Mont-Perdu et de Gavarnie. Le Club Alpin Français (C.A.F.) lui confie ses plus hautes responsabilités. Il fonde en 1898 la Société des Peintres de montagne. Il cumule à la fin de sa vie de multiples talents : géographe, peintre, écrivain, philosophe, anthropologue, explorateur...
Après son décès à Paris le 28 octobre 1924, à l'âge de 80 ans, le C.A.F. décide de lui offrir une sépulture sur le turon de la Courade, près du cirque de Gavarnie, lieu privilégié de ses travaux. Franz SCHRADER devient ainsi le deuxième pyrénéiste de Gavarnie, après RUSSELL, à être honoré par le C.A.F. et le premier à être enterré sur le site. L'emplacement est choisi par le CAF, avec l'aide de Margalide LE BONDIDIER, face au sommet du Piméné, laboratoire par excellence des observations géographiques faites sur le cirque. L'inhumation a lieu le 19 septembre 1927. Le monument sépulcral est construit par l'architecte MAUSSIER-DANDELOT de Pau. Il est réalisé par la marbrerie Paul CAPDEVILLE de Pau et orné d'une sculpture de Gaston LEROUX, auteur de la statue de RUSSEL placée à l'entrée de Gavarnie.
Plus récemment, en 2010, la Société française des peintres de montagne (S.F.P.M.) a rendu hommage à Franz SCHRADER, son fondateur, par une nouvelle plaque.
Le monument funéraire de Franz SCHRADER est implanté sur le versant oriental du turon de la Courade, verrou glaciaire situé au-dessus du village de Gavarnie. On y accède par un sentier qui démarre au Pont de Nadau, sur la rive gauche du gave, et contourne le turon de la Courade où il s'élargit en promontoire au-dessus du torrent. Le tombeau est situé à une dizaine de mètres au-dessus, sous le roc sommital du turon. Il est adossé au rocher et fait face au sommet du Piméné (2801m).
Sources : patrimoines.laregion.fr
Thème(s) :
Cimetière civil, Arts et traditions populaires, Art sacré, Histoire
Informations pratiques
- Visite libre en permanence non
- Visite libre en permanence non
Tarifs & paiement
Tarifs
- Gratuit gratuit