Manon Vallin

Les cabanes
des Pyrénées

4 saisons
Découverte et patrimoine
En plein air

Au détour d’un chemin de randonnée ou isolés hors des sentiers battus, les cabanes, abris pastoraux ou refuges font partie du paysage montagnard. Ces petites constructions ouvertes font écho à l’histoire des Pyrénées, au pastoralisme et au pyrénéisme.

Les toues

Des abris en pierre sèche

Les toues sont des constructions en pierre sèche soigneusement agencées qui servent de refuge aux bergers et randonneurs depuis des générations.

Ces cabanes sont construites avec des ressources naturelles, parfois dans des zones difficiles d’accès, en pente et en haute-altitude. Robustes, elles viennent épouser le relief des montagnes pour offrir un abri contre la rigueur du climat pyrénéen.

Leur particularité ? Se situer sous un bloc de pierre, qui fait office de toit. Les murs en pierre sèche sont construits autour de la pierre.

De nombreuses toues ont été restaurées et préservées, non seulement pour leur valeur historique et culturelle, mais aussi pour leur utilité en tant que lieux d’abri pour les randonneurs et les amoureux de la nature. En montagne, vous pouvez facilement observer des toues aux abords des sentiers de nos vallées !

Tristan Buchot

Les cabanes de bergers

LIEU DE VIE DES BERGERS EN ESTIVE

Caractéristiques des Pyrénées, les cabanes de bergers incarnent l’essence de la vie pastorale et de la tradition montagnarde. Ces constructions en pierres sèches, façonnées à la main avec des matériaux locaux, étaient autrefois utilisées comme refuges saisonniers par les bergers et éleveurs de bétail pendant leurs déplacements de vallées en vallées.

Manon Vallin

Tristan Buchot

Tristan Buchot

Ces cabanes étaient astucieusement conçues pour répondre aux besoins essentiels des éleveurs pendant les longues périodes d’estive passées en altitude. Elles offraient un abri contre les intempéries, protégeant les bergers des vents et variations météorologiques soudaines. L’intérieur était souvent divisé en espaces pour la préparation des repas, le repos et le stockage des outils et des provisions.

Symboles d'une relation harmonieuse entre l’homme et la nature, elles reflètent la nécessité de vivre en harmonie avec les éléments pour survivre dans un environnement montagnard exigeant.

Plus d'infos

Les refuges non gardés

Pour faire étape en randonnée

Manon Vallin

Les refuges non gardés des Pyrénées sont des abris simples et rustiques disséminés dans les montagnes, destinés aux randonneurs et aventuriers. Ces refuges offrent un abri contre les éléments naturels lors d’une randonnée ou d’itinérance.

Contrairement aux refuges gardés, qui sont généralement équipés de personnel et de services, les refuges non gardés sont plus simples en termes d’aménagements. Certains refuges disposent d’une partie non gardée qui sera accessible en toutes saisons. Espaces basiques, ils permettent aux randonneurs de passer la nuit en sécurité.

Dans les refuges non gardés, les visiteurs sont invités à laisser le refuge propre et en bon état. Les randonneurs y apportent leurs propres équipements de couchage, de cuisine et de ravitaillement. L’utilisation de ces refuges non gardés nécessite donc une certaine préparation et une prise de conscience de l’environnement fragile et des conditions potentiellement difficiles de la montagne.

LE PLUS HAUT REFUGE DES PYRÉNÉES

Zoom sur …
Le Refuge de Tuquerouye

Le Refuge de Tuquerouye, également connu sous le nom de Refuge Lourde-Rocheblave, est une perle cachée nichée au cœur des majestueuses montagnes des Pyrénées. Édifié à 2 666 mètres d’altitude, ce refuge est le plus haut des Pyrénées, situé sur le chemin menant de Gavarnie au Mont-Perdu.

Pierre Meyer

Il offre aux aventuriers une retraite rustique au milieu d’un paysage spectaculaire face au lac glacé et l’imposante face nord du Mont-Perdu. Construit en 1890, le refuge est ancré à la paroi, dans un couloir raide et rocheux. Il demeure une étape incontournable le long du célèbre itinéraire de randonnée de la Haute Route Pyrénéenne.