À propos
L'église dédiée à saint Hippolyte, à la tour carrée, est située sur un monticule, probablement une ancienne motte féodale. Elle a pris la place en 1826, d'un ancien prieuré. Le village a été peuplé autour de ce prieuré en 1257, grâce à une charte du comte Esquivat de Chabanais qui accordait alors des avantages fiscaux. C'est le comte de la charte de la tour du moulin médiéval de Lourdes. L'entrée se fait par le jardin.
En 1093, l’église d'origine a été donnée au couvent de Saint-Savin (Sén Sabi) par les seigneurs locaux. Cette donation fut confirmée par le pape Alexandre III. En 1660, lors du tremblement de terre, l’église dut être en partie reconstruite et c’est au XVIIIème siècle que nous avons un descriptif bien précis, lors de la visite épiscopale de 1781. L’église fut rénovée en 1826, et le clocher élevé en 1832-1835. C’est à cette époque que furent construites la tribune et probablement la chapelle Saint-Joseph et la sacristie. La Vierge de la chapelle de la Vierge fut restaurée en 1963 (dorure à l’or fin). Au XIXème siècle, de nombreux accessoires furent offerts par des villageois, dont les cloches (1818, 1865), des statues (1901-1905) et des vitraux (1885). On peut noter que l’église ne possédait pas de confrérie, ni de relique. On rapporte que "lors de la démolition de l'ancienne église, il y a environ 30 ans [1828], on trouva une pierre sur laquelle étaient sculptées les armes des Templiers ; elle fut enfouie, au dire des uns, sous les dalles du portail de la nouvelle église, au dire des autres, sous le seuil de la porte du presbytère." Bulletin de la société académique des H-P, 1858. Instituteur Beauxis. Cette information est rapportée par Robert VIÉ, SESV de 1983. Un descriptif précis réalisé par Hubert MATHIEU se trouve à la disposition des visiteurs à l’entrée de l’église.
À l'intérieur, la nef centrale est bordée par deux chapelles latérales, dont celle de la Vierge qui possède un beau tableau fin XVIIème siècle (mentionné dans l'inventaire épiscopal de 1781) représentant la Sainte Famille se penchant avec douceur sur l'Enfant Jésus.
Le tabernacle du maître-autel de la fin du XVIIème siècle est de l'atelier Jean I SOUSTRE d'Asté qui travailla avec le doreur Jean CATAU. Il ressemble à celui de Vidalos avec son Christ unique surmonté d'une tête d'ange et encadré de deux personnages. Notez, à gauche du Christ, la Vierge qui pleure et, à droite, Jean avec sa plume qui écrit son évangile. Le bas-relief de droite représente les âmes qui échappent à l'Enfer, aidées par des anges. Derrière l'autel, trône un saint Hippolyte (officier romain avec une épée bien longue) en stuc blanc arborant sa palme de martyr.
Sources : www.patrimoines-lourdes-gavarnie.fr
Thème(s) :
Eglise, Art sacré
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